Un matin (un lapin à tuer un chasseur) {Libre}

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Sept heures le réveil sonna. Gael éteignit le réveil puis s'étira doucement et longuement avant de se lever. Il tira les rideaux pour laisser entrer la lumière du soleil dans la chambre puis il ouvrit la fenêtre pour aérer. Il sortit de sa chambre et se dirigea vers celle de son fils. Il s'approcha du lit et dit d'une voix douce tout en passant ses mains dans les cheveux de son fils.

- James, mon chéri il est l'heure de se réveiller. Je te laisse le temps de te lever, je vais préparer ton petit-déjeuner.

Gael fit un bisous sur la joue de son fils avant d'aller tirer les rideau pour faire entrer la lumière dans la pièce. Le petit garçon se tourna dans son lit et mit la couette sur sa tête pour se cacher de la lumière. Le père eu un petit sourire. Il aimait tant son fils et ne pouvait rien lui refuser, ainsi s'il arriverait que dans trente minutes dans la cuisine il ne lui dirait rien.
Gael prépara donc le petit-déjeuner de son fils puis le sien. Il mangea et bu son bol de café. Il finit au moment ou son fils arrivait dans la cuisine. Il sortit un "Bonjour papa". Gael lui sourit et se leva pur lui faire un bisous et avant d'aller dans la salle de bain.

Huit heures moins le quart tout le monde en voiture. La petite famille était en route pour l'école dans la pt cruser de Gael. Son travail d'avocat lui avait permit de se faire plaisir et de s'acheter cette magnifique voiture. Gael se gara sur le parking descendit avec son fils, il l'enlaça fortement et lui fit un grand bisous. Il faisait ceci tous les jours car il avait toujours peur de perdre son fils, comme il avait perdu sa future femme et sa mère : sans qu'il 'est rien pu faire pour les défendre. les mères qui amenaient leurs enfants à l'école regardaient toujours Gael embrasser et enlacer avec beaucoup d'amour son fils, James. Elles devaient surement le prendre pour l'homme parfait car il emmène son fils à l'école, mais s'il savait que c'était parce que la mère était morte quelques mois après la naissance. Mais aucunes d'elles n'étaient jamais venu le voir. Il regarda, avec un sourire son fils jouer avec d'autre enfant.

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Comme tous les matins, Cassie se rendait à l'université afin de suivre ses cours de psychologie. Et comme pratiquement tous les matins, elle était en retard. C'était incroyable mais depuis quelques jours on aurait dit que le sort s'acharnait contre elle. Ce matin encore son réveil n'avait pas sonné, heureusement elle avait réussi à se réveiller à temps. Ensuite on aurait dit que tous ses vêtements s'étaient sali eux-même pendant la nuit. Bon d'accord, elle avait oublié de faire une machine. Elle avait donc été obligée de se mettre sur le dos de vieux vêtements complètement démodés qu'elle n'avait plus portés depuis plusieurs années et qu'elle gardait au fond de son placard. Justement, à propos de ce placard elle se prit le doigt dans la porte en voulant le refermer. Elle en pleurait rpesque, d'abord parce qu'elle commençait à en avoir assez que le sort s'acharne contre elle, ensuite parce que ça faisait un mal de chien. Mais elle n'avait pas vraiment le temps de s'apitoyer sur elle-même, elle se rendit compte qu'elle était déjà en retard et elle n'avait même pas prit le temps de manger. Elle attrapa rapidement son sac et sortit de son appartement à toute vitesse prenant tout de même la peine de fermer la porte à clef puis elle dévala les escaliers à toute allure, manquant de tomber plusieurs fois.
Puis elle traversa la rue et courut aussi vite qu'elle le put. Elle avait dans l'idée de prendre un raccourci qui la ferait passer devant l'école primaire et maternelle. En temps normal elle adorait regarder les enfants jouer, mais là elle avait bien d'autres préoccupations. Elle bouscula en chemin plusieurs passants qui réagirent plus ou moins bien. Pourtant la plupart ne disaient rien, mais elle les entendait, elle entendait leurs avis et ce qu'ils pensaient. Dans le genre effrayant on fait pas pire. Depuis plusieurs jours elle essayait de se convaincre qu'elle hallucinait. Elle devait tellement flipper d'avoir 20 ans qu'elle croyait entendre des voix. C'était une réaction comme une autre. L'avantage d'étudier la psychologie c'est que les justifications ne manquent pas.

Juste au moment où elle arriva devant l'école, le fond de son sac se déchira, laissant filer un bon nombre de ses cours. Cassie n'en revenait pas de sa malchance. Sa réaction ne se fit pas attendre: elle se mit en colère, en colère contre le mauvais sort qui semblait la poursuivre.

« Mais c'est pas vrai!! »

Suivi un véritable flot d'injures, contre le monde entier, contre l'univers et contre elle-même. L'assemblée des mères de famille s'étaient tournée vers elle, la regardant comme si elle était complètement folle, pensant sans doute que l'on devrait interdire aux gens comme elle de fréquenter le bord des écoles. Une fois calmée, Cassie soupira et commença à ramasser ses cours, gênée de sentir tous ces regards sur elle.

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[Non ça ne me dérange pas ! (:]

Gael mit les mains dans les poches du pantalon de son costume. Il regardait son fils jouer avec les autres enfants. Il s'était mis a courir après un autre garçon. Cela fit sourire Gael mais en même temps il avait un petit pincement au cœur. Sa future femme avait été tué quelques mois après la naissance et s'imaginer qu'elle aurait pu être là, avec lui ou sans lui, à regarder son fils jouer avec les autres enfants. Il laissa partir cette pensée de sa tête qui le hantait depuis neuf ans. Il n'aimait pas repenser à cela car c'était un mauvais moment de sa vie.
Son fils s'était maintenant assis sur un banc avec une petite fille a côté de lui, et il se murmurait des choses à l'oreille, un nouveau sourire sur la bouche du père. Le soir même, James, son fils, lui dira qu'il a eu amoureuse. Il n'eut pas le temps de trop penser la dessus car derrière lui une voix de jeune femme en colère se fit entendre, en prononçant des tas d'injures plus ou moins passables devant une école maternelles et primaires !
Gael se retourna et vit une jeune fille qui ramassait des feuilles et qui marmonnait des paroles inaudibles. Il jeta un coup d'œil à l'assemblé des mères, mais aucunes ne bougeaient. Elles préféraient surement dirent des idioties sur la jeune fille comme qu'elle devait être folle ou dérangée. Gael soupira un grand coup avant de s'approcher de la jeune fille, et de se baisser.

- Laissez moi vous aidez mademoiselle.

Il ramassa des feuilles et en fit un petit tas. Il scruta ce qu'il y avait de marqués sur les feuilles et c'était des cours de psychologie. La jeune fille était donc une étudiantes. Puis pour essayer de détendre la jeune fille, qui semblait sur les nerfs, il lui dit :

- Ne faites pas attention à ces dames, ça fait neuf ans que j'amène mon fils tous les jours à l'école et aucune n'est venu me voir comme si j'étais quelqu'un d'anormal ! Elle préfère dire des choses dans notre dos.

Il tendit à la jeune fille le petit tas de feuilles qu'il avait ramasser, avant de se lever avec un petit sourire. Puis comme si un éclair de lucidité venait de traverser l'esprit de Gael il tendit sa main à la jeune fille en se présentant.

- Gael Evans ! Avocat, si cela peut vous servir un jour

, avec une voix basse il rajouta,

on ne sait jamais contre ces dames !

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Cassie tout en ramassant ses feuilles de cours se mettait à râler contre le mauvais sort qui semblait s'acharner sur elle. Elle se sentait incroyablement gênée, se rendant compte que ses paroles n'étaient pas vraiment appropriées devant des enfants. Elle entendit très distinctement une voix près d'elle qui critiquait sa façon de parler. Elle se tourna vers une mère de famille de qui semblait provenir la voix, mais celle-ci la regardait uniquement du coin de l'œil et semblait n'avoir rien dit du tout. Elle ferma les yeux. Non, elle n'entendait pas les pensées des gens, c'était impossible. Elle était fatiguée, sa journée commençait vraiment mal et ces derniers jours avaient été vraiment bizarres. Elle sortit de ses pensées en entendant la voix d'un jeune homme qui lui proposait son aide. Elle lui sourit, un peu gênée.

"Je vous remercie, vous devez vraiment me prendre pour une folle furieuse."

Les paroles de l'inconnu la détendirent un peu. Son sourire se fit plus large et elle lui fut reconnaissante de ne pas lui faire de reproches ou l'embarrasser davantage qu'elle ne l'était déjà. Elle haussa les épaules lorsqu'il parla des mères de famille qui étaient là.

"Je vois le genre, mais bon d'un autre côté je comprends leur réaction, en général je suis une vraie catastrophe ambulante et depuis quelques jours on dirait que c'est bien pire."

Elle ramassa l'ensemble de ses feuilles et le tas qu'il avait fait en le remerciant d'un sourire. Elle prit le tout dans ses bras, ne pouvant les remettre dans son sac déchiré. Ça faisait quand même un sacré paquet, elle avait intérêt à faire attention si elle ne voulait pas tout laisser tomber.
Puis il se présenta et elle laissa échapper un petit rire. décidément ces mères de famille il ne les aimait pas beaucoup et elle devait dire qu'il y avait de quoi. Cassie lui serra la main avec un sourire.

"Enchantée je suis Cassandre Dawson, étudiante en psychologie mais je pense que vous l'avez deviné. Je penserais à votre proposition, je vous le promets."

Tout en lui serrant la main, le regard de Cassie dériva sur la montre du jeune homme. Sans prévenir elle lui attrapa le poignet de sa main gauche afin de vérifier qu'elle avait bien vu l'heure qu'il était. Les aiguilles implacables de la montre lui indiquaient clairement qu'elle arriverait trop tard pour son cours de la matinée. Elle le lâcha et soupira.

"C'est pas vrai, j'ai manqué mon cours! Je crois que l'univers conspire contre moi."

Elle sembla soudain se rendre compte que son geste envers un parfait inconnu n'était pas vraiment poli. Elle fut une nouvelle fois vraiment embarrassée.

"Je suis désolée, je voulais pas vous prendre le poignet comme ça... je suis désolée mais contrairement aux apparences je vous promets que je ne suis pas cinglée."

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[Si tu veux tu peux utiliser quelques informations que je dis pour t'en servir comme les pensées de mon personnage et ainsi les lires. Puisque ce que j'écris c'est ce que pense mon personnage généralement lorsque je ne décris pas ses gestes]

Gael regarda la jeune fille avec tant bien que mal a essayer de tenir tout son paquet de feuille dans ses mains. Il jeta un coup d'œil au sac de la jeune fille et il vit que le fond était percé. S'il n'y avait pas tout autour d'eux autant de monde il aurait peut être pu prendre le sac de la jeune fille et réciter une formule pour le réparer, mais après il aurait fallu expliquer à la jeune fille pourquoi son sac s'était réparé plus tard. Il pouvait peut être réciter la formule sans bouger les lèvres puis effacer sa mémoire après avec une autre formule. Non non non il y avait trop de chance pour qu'il soit démasquer et que la jeune fille se pose des questions sur lui, puis qu'elle recherche des choses sur les personnes qui pouvait réparer les choses par la pensée ou autre et ainsi elle découvrirait l'existence des sorciers et sorcières et de tout le monde magique.
La jeune fille prit la main de Gael pour la lui serrer et elle se présenta en même temps. Elle s'appelait Cassandre Dawson. Puis en souriant elle lui dit qu'elle penserais à sa proposition, et cela donna un grand sourire à Gael mais avant qu'il n'est pu dire quoique ce soit elle lui attrapa le poignet gauche d'un geste vif et regarda sa monture. Gael fut légèrement surprit, ce n'était pas l'habitude des personnes qui côtoyaient de lui prendre son poignet pour regarder l'heure. Normalement on demande l'heure. Avant qu'il ne puisse dire quelque chose Cassandre dit à haute voix mais surement pour elle qu'elle venait de rater son cours. Puis elle ajouta qu'elle était désolé et pas cinglé. Cela donna un faible rire à Gael. Voyant que la jeune fille ne parlait plus et qu'il pouvait en placer une il lui dit :

- J'ai une voiture, je peux vous emmener à l'université si vous voulez.

D'un geste de la main il montra la PT Cruser non loin de lui. Au même moment James arriva en courant vers son père. Il dit bonjour à la demoiselle avant de tirer sur le pantalon de son père pour qu'il s'agenouille, ce qu'il fit. James prit son père dans ses bras et l'enlaça, et lui glissa un je t'aime à l'oreille et Gael lui répondit également qu'il l'aimait, avant de retourner dans la cours de l'école pour se ranger avec sa classe devant la porte de l'établissement. La cloche venait de sonner.

- Il est trop mignon

, dit Gael en se parlant à lui même, puis se rappelant qu'il parlait avec la jeune Cassandre et qu'il venait de lui proposer de l'emmener à l'université il rajouta avec un petit sourire,

au fait vous savez c'est plus poli de demander l'heure que de se jeter sur le poignet de quelqu'un !

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Cassie commençait à le trouver vraiment sympathique, mais il fallut que sa faculté ou sa folie, elle ne le savait pas encore, vienne une fois de plus tout gâcher. Elle entendit distinctement dans sa tête le jeune homme pensant réparer son sac avec de la magie. D'accord, qu'est-ce qu'il se passait à la fin? Est-ce qu'elle avait regardé vraiment trop de films de science fiction ou quoi? En tout cas sur le coup elle en fut tellement surprise qu'elle manqua de tout lâcher. Elle essaya de ne pas y faire attention et d'oublier ce qu'elle venait d'entendre mais elle était tout de même devenue plus pale qu'avant. Et elle continuait d'entendre ce qu'il pensait. Utiliser différentes formules pour ensuite lui effacer la mémoire. Elle commençait vraiment à penser qu'elle devenait complètement cinglée. L'existence des sorciers et d'un monde magique? C'était quoi encore que cette histoire? Ce genre de choses n'existait pas et n'avait jamais existé.

Citation :: - J'ai une voiture, je peux vous emmener à l'université si vous voulez.

Ces paroles semblèrent la ramener à la réalité, mais elle mit quelques instants à lui répondre, ayant du mal à faire la part des choses entre ce qu'il se passait dans sa tête et ce qu'il se passait à l'extérieur. Elle finit par le regarder et par lui répondre, d'une voix plutôt hésitante.

« Ecoutez, ne vous dérangez pas pour moi, je vais y aller à pied, c'est mieux. »

Après ce qu'elle venait d'entendre, comment aurait-elle pu monter dans la voiture de ce jeune homme qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes. Elle vit alors un petit garçon courir vers le jeune homme et lui sauter au coup. En principe, Cassie adorait les enfants, mais là les pensées du gamin se mêlaient à celle de son père et à celles des gens qui passaient près d'eux pour former une sorte de cacophonie qui commençait à devenir insupportable. Elle parvint à peine à répondre à son bonjour, elle se sentait de plus-en-plus mal.
C'est vrai que lui prendre le poignet ainsi n'avait pas été poli, et Cassie le savait elle était parfois un peu trop spontanée. Il valait toujours mieux réfléchir avant d'agir comme le lui disait souvent sa mère. Elle tenta de sourire et s'apprêtait à lui répondre en s'excusant une nouvelle fois, lorsqu'un nouveau groupe de parents arrivèrent, accompagnant leurs enfant et un nouveau flot de pensées la submergea. Ce coup-ci, c'en fut trop, elle eut l'impression d'un coup que sa tête allait exploser. Elle ne maîtrisait absolument rien. Elle lâcha une nouvelle fois toutes les feuilles qu'elle tenait et se prit la tête à deux mains, priant pour que ça s'arrête, d'une façon ou d'une autre. Ce coup-ci, elle avait vraiment l'air folle, mais c'était bien le dernier de ces soucis.